
Jusqu’à la Renaissance, la presque totalité des créations d’œuvres artistiques, peintures et sculptures, découlaient soit de commanditaires destinant leur don à des chapelles ou des églises, soit directement d’ordres religieux souhaitant montrer leur munificence à des populations illettrées et crédules.
Alors, oui, les Christs, les Madones, les saints que nous ont offerts les peintres et sculpteurs durant tous ces siècles de dévotion, sont des œuvres d’une importance primordiale. Elles composent l’essentiel de notre patrimoine artistique. Que va-t-on visiter lors de nos excursions ?
Principalement les églises et chapelles qui sont souvent les seuls monuments dignes d’intérêt d’un point de vue architectural et artistique, dans lesquels l’histoire de l’art se déroule sous nos yeux.
Ce sont des témoignages d’une humanité disparue, mêlant souvent sacré et profane.
Les artistes contemporains ne s’y sont pas trompés. Nombre d’entre eux ont repris l’expression de cette spiritualité religieuse dans leurs œuvres. De Chagall à Matisse, l’héritage est clairement énoncé.
Ernest-Pignon-Ernest intègre merveilleusement le sacré, le mystique et le divin dans toute son œuvre.
Comme je suis niçois enraciné mais ouvert sur le monde, passionné par le patrimoine de ce territoire ni français, ni italien, de nombreuses œuvres que je publierai en seront originaires. L’occasion pour beaucoup de découvrir ou redécouvrir notre histoire.
L’art sacré est universel et intemporel, ne nous privons pas de sa splendeur.